Les mauvais plans

Hamon hier soir à France 2 avec Pujadas
(Photo AFP)

Je tiens à revenir sur quelques commentaires, exprimés par mes chers lecteurs, au sujet de la parité des salaires entre hommes et femmes. Ce sera pour moi l’occasion de rentrer, uen fois de plus, dans le débat de fond sur les programmes des candidats, quelque peu délaissé à cause des « affaires ».

IL ME SEMBLE que personne ne nie la gravité de la situation économique et sociale de la France. Notre production est en panne, comme en témoigne le déficit de notre commerce extérieur, déficitaire de quelque 60 milliards par an, quand l’Allemagne enregistre un excédent de plus de 250 milliards. Nous n’exportons et nous importons beaucoup parce que, tout simplement, il y a une foule de produits, souvent de technologie avancée, que nous ne fabriquons plus. Notre dette s’élève à 2 200 milliards et notre déficit budgétaire est de l’ordre de de 3,7 % du produit intérieur brut (PIB), alors que celui de l’Allemagne est excédentaire de 25 milliards. L’année dernière, nous avons encore emprunté 180 milliards sur les marchés et avons augmenté notre dette, détenue pour une part importante par des prêteurs étrangers. Nous consacrons 57 % du PIB aux dépenses publiques, mais l’hôpital est dans état désastreux, la pauvreté et les inégalités augmentent, le mécontentement populaire est généralisé pendant que les épargnants ploient sous les impôts et prélèvements de tous ordres.

Réduire le prix du travail.

Dans ce contexte, Benoît Hamon propose un revenu universel, qu’il a amendé pour le rendre crédible, et de lourdes augmentations d’impôts. Quant à M. Mélenchon, il est prêt à dépouiller les épargnants. Dans l’idéal, il est souhaitable que tous nos concitoyens aient une vie confortable, prospère et heureuse. Dans la réalité, l’effort qui est fourni en faveur des plus déshérités, mais aussi des classes moyennes, siphonne des capitaux nécessaires aux investissements, lesquels sont indispensables pour construire, fabriquer et produire à meilleur marché dans un marché hautement concurrentiel. Il s’agit donc de réduire les dépenses publiques pour donner de l’oxygène à l’initiative industrielle. Pour protéger nos concitoyens qui ne sont pas à la noce, il faut certes réduire le prix du travail sans toucher au revenu du salarié. C’est pourquoi il faut se contenter de diminuer les charges sociales en les compensant par une hausse de la TVA, taxe à la consommation, et non en augmentant la CSG, qui est un impôt. Le prochain président devra financer chacun des allègements qu’il accordera aux revenus, d’autant qu’il sera contraint de diminuer les impôts payés par les entreprises, principalement les PME qui ont plus que jamais besoin d’oxygène.
Les programmes de M. Hamon, de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen ne retiennent aucune des dispositions mentionnées ci-dessus. Ils ignorent la dette nationale. Ils veulent augmenter nos emprunts. M. Hamon croit qu’il obtiendra de l’Allemagne ce qu’elle ne lui accordera pas. Mme Le Pen annonce que la France sortira de l’euro et de l’Union européenne, ce qui augmentera notre dette de quelque 30 % et diminuera nos avoirs publics et privés du même pourcentage. Les effets de cette mesure seront la fuite des capitaux, l’appauvrissement des nantis, l’accablement des déjà pauvres. Tout le monde le sait et pratiquement tout le monde s’en moque. Sauf deux réformateurs : Emmanuel Macron et François Fillon. Pour ma part, je préfère le programme de M. Fillon parce que la thérapie de choc qu’il propose est plus adaptée à notre situation. Celui de M. Macron est moins enthousiasmant parce qu’il prévoit quand même des hausses d’impôts, quelques largesses pour nos concitoyens, dont l’abolition de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages (malheur aux 20 % restants !), qui est une mesure parfaitement démagogique et très probablement inapplicable.

Un plan très difficile.

Le plan de redressement de la France est ardu. Il ne faut augmenter aucun impôt parce que la coupe fiscale est pleine et parce qu’une trop grande pression fiscale annihile la croissance. Il faut néanmoins réduire les dépenses (tout en évitant un effet récessionniste) pour affecter les capitaux économisés à la relance industrielle. Il faut augmenter les bas salaires, Smic compris, par une réduction des charges sociales. Malgré toutes les condamnations, la hausse de la TVA est préférable à la hausse de la CSG parce que celle-ci réduit le revenu net tandis que celle-là affecte les importations, ne se traduit pas nécessairement par une hausse des prix et n’est payée que par la consommation, ce qui permet au citoyen de choisir entre l’épargne et la dépense. Toutes ces contraintes ne signifient pas qu’il faille salarier injustement les femmes, ou favoriser les entreprises par rapport au public, ou diminuer les retraites (d’ailleurs gelées depuis quatre ans), ou les prestations sociales. Elles signifient qu’il faut diminuer en proportion les dépenses publiques en augmentant la production, donc en améliorant la croissance, en créant des emplois qui se traduisent par la présence sur le marché d’un plus grand nombre de consommateurs. C’est, bien sûr, un tour de force. Malheureusement, les réformes sont plus belles quand elles sont exposées que lorsqu’elles sont appliquées.
Voilà. Cela dit, M. Fillon s’est radicalisé pendant la campagne, il a cédé au populisme, alors que M. Macron reste le candidat qui semble le plus attaché aux valeurs démocratiques, et ça compte. Les autres candidats ont inventé les moyens d’achever l’économie française sous le prétexte de répondre à l’appel exaspéré du peuple. Mme Le Pen est prête à réduire nos libertés et même M. Mélenchon ne les garantira pas nécessairement, surtout s’il s’en prend à une partie de la population, celle qui a encore des moyens. Ce n’est pas de cette manière que l’on gère un pays.

RICHARD LISCIA

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14 réponses à Les mauvais plans

  1. Lefrançois dit :

    Enfin, vous devenez plus « objectivement favorable » (je n’oserais pas dire « plus raisonnable ») envers M. Macron.
    Je le soutiens depuis la première heure.
    Bien sûr, tout ne me plait pas dans ses programmes, et probablement que tout ne me plaira pas lorsqu’il (je l’espère) sera aux commandes du pays.
    Mais il a énormément de talent, d’intelligence, et il veut (et va, il est le premier à avoir le courage d’aller aussi loin, et à avoir de sérieuses chance d’y arriver) bousculer le « système », renverser la table, bousculer les « z’avantages z’acquis » aussi bien des dirigeants politiques que des dirigés (par exemple les niches fiscales, les inégalités de retraites entre les privilégiés de plusieurs secteurs publics et les salariés du privé, etc…).
    Son alliance avec M. Bayrou est très rassurante et encourageante ; on peut reconnaître à François Bayrou la fidélité à ses valeurs, et sa moralité, qui lui ont politiquement coûté très cher.
    Nous avions depuis longtemps la gauche la plus bête du monde ; nous avons aussi la droite la plus bête du monde.
    M. Fillon s’est fait élire comme « Monsieur Propre » de la politique, en faisant éliminer M. Sarkozy; ou bien M. Fillon était un grand voyou en disant ce qu’il disait (« imagine-t-on le Général de Gaulle mis en examen? », par exemple), ou bien il vit depuis longtemps « hors sol » sans la moindre conscience de la réalité de la vie du « Français de terrain ». Je penche pour la seconde hypothèse.
    Même si le programme musclé de François Fillon a des aspects nombreux intéressants, si jamais M. Fillon était élu, sa totale non-crédibilité rendrait son programme inapplicable. Et l’on peut compter sur quelques syndicats, aussi nuisibles qu’ils sont archaïques et non représentatifs du peuple français, pour mettre en route dès l’éventuelle élection de François Fillon un foutoir monumental qui finirait de porter l’estocade au pays.
    Les équipes nouvelles qu’Emmanuel Macron va mettre en place, ses idées nouvelles, sa grande intelligence stratégique, sa grande culture, sa volonté, ses capacités visionnaires (et non tournées vers le passé comme tous les autres candidats, y compris M. Hamon qui veut se donner des airs de modernisme alors qu’il en est resté à la lutte des classes et à de nombreuses chimères marxisantes), sont notre seule chance d’avenir.
    L’avenir est à inventer, seul Emmanuel Macron en a les capacités.
    Salutations confraternelles à tous les lecteurs du Quotidien,

    • liberty8 dit :

      Juste une réflexion a cette diatribe pour Macron qui par ailleurs est très bien présentée … on y croirait presque.
      On lui a demandé récemment le temps pour mettre en œuvre ses reformes:
      Pour l’abrogation des charges sociales à hauteur du SMIC = 6 mois
      Pour l’aménagement du programme de retraite et l’uniformisation des caisses = 5 à 10 ans.
      C’est une vitesse à la Hollande, pour ne pas dire d’escargot arthritique !
      La France a besoin de changement rapide et pas de mesures laissant le temps à Macron de monter un parti efficace puis de dissoudre l’assemblée deux ans plus tard pour obtenir une majorité qu’il n’aura pas après l’élection.
      Qui a dit « machiavélisme » ?

      • Michel de Guibert dit :

        Macron aura du mal à gouverner avec un programme fourre-tout en allant d’Alain Madelin à Robert Hue en passant par Bertrand Delanoë et Claude Bartolone, sans oublier Cohn-Bendit !
        Quant à François Bayrou, il faudra m’expliquer pourquoi cet honnête homme qui disait à propos de Macron : « Derrière cet hologramme, il y a une tentative, qui a été déjà faite plusieurs fois, de très grands intérêts financiers et autres qui ne se contentent plus d’avoir le pouvoir économique, ils veulent le pouvoir politique » ou encore à propos de ceux qui se rallient à Macron : « Peut-être ne voient-ils pas les implications de leur choix. Mais les semaines qui viennent vont le faire apparaître. Il y a une question politique de fond. Historique et morale. Est-ce que la France se rallie à ce que j’appelle l’hypercapitalisme qui domine le monde ? » en vienne maintenant à le rallier !

    • mXmF dit :

      C’est grâce à de telles hagiographies que M. Macron sera élu ! Elles reflètent bien l’énorme campagne publicitaire et le marketing forcené que les médias font pour ce candidat. Seulement, M. Macron, en fait, c’est la poursuite de la politique de M. Hollande (qui sur le plan économique fut, en grande partie, celle de M. Macron), en pire, d’après les annonces contradictoires et souvent irréalistes qui lui tiennent lieu de programme. Sans compter les nombreuses « casseroles » potentielles mais sur lesquelles la presse s’empresse bien peu d’obtenir des éclaircissements. Mais surtout, à une époque où les problèmes identitaires et de souveraineté sont à l’origine d’un état pré-critique de la société française, les « crimes contre l’humanité » de la colonisation (pour obtenir le vote des immigrés maghrébins et de leurs descendants), les perspectives d’augmentation de l’immigration, les négations de la culture française en tant que telle, sont inquiétants. Non, M. Fillon, quels que soient les reproches plus ou moins fondés de la campagne politico-médiatique d’élimination menée à son encontre, reste le candidat dont le programme paraît le meilleur dans la situation actuelle. Il importe à ceux qui pensent ainsi de ne pas tomber dans le piège tendu par la candidature de M. Macron. Comme dit très irrévérencieusement le slogan de campagne : « Macron, piège à c.. ».

      Réponse.
      Les électeurs ne tombent jamais dans aucun piège. S’ils se détournent de M. Fillon, c’est pour des raisons évidentes. Respecter l’éthique en politique, quitte à compromettre le projet que l’on soutient, est impératif.
      R.L.

      • Michel de Guibert dit :

        « Les électeurs ne tombent jamais dans aucun piège »… en êtes-vous sûr, cher Richard Liscia ?
        Hitler est arrivé légalement au pouvoir, et bien d’autres personnages peu recommandables.

        Réponse
        Cher Michel de Guibert
        Hitler est arrivé légalement au pouvoir, et Marine Le Pen arrivera, peut-être, au pouvoir de manière parfaitement démocratique. Il n’y a pas de piège, c’est la volonté du peuple dont il faut se méfier. Pourquoi une majorité de Français en arrive-t-elle à haïr les instituts d’opinion, les journalistes, les juges et je ne sais qui encore et pourquoi votent-ils pour ceux qui leur promettent de les en débarrasser sinon parce que tout ce qu’ils veulent, c’est ordre et autorité, et qu’importent les conséquences ?
        Il n’y a pas de piège. Il y a des candidats raisonnables, sincères, hostiles à toute démagogie. Le bon choix, c’est le refus de la dérive.
        R.L.

  2. Youpi, cher R.L. ! Je savais bien que vous n’étiez pas sot …

    Une précision : notre déficit budgétaire 2016 atteint 3,3% de notre PIB et non 3,7; cela nous permet d’espérer atteindre 2,7% en 2017, soit mieux que le fatidique 3%.

    Certes, nous sommes très endettés (97,6% de notre PIB, alors que la règle européenne stipule de ne pas dépasser 60% de notre PIB), mais nous ne sommes pas du tout en cessation de paiement, d’autant que les taux d’intérêt sont encore très bas (nous pouvons encore emprunter à taux 1,07, ce qui est très supportable).

    Notre traitement relève donc de la ferme douceur médicale de long terme (Emmanuel Macron) et non de la brutale chirurgie sans anesthésie (François Fillon).

    Le CICE et le pacte de responsabilité (gouvernement Ayrault) furent des échecs pour la compétitivité car le Medef n’a pas joué le jeu (Pierre Gattaz est sans doute plus égotiste que son père Yvon, du CNPF). Pour l’emploi, le CICE fut moins mauvais. Mais il a profité essentiellement aux entreprises non exportatrices. Il faut donc aller plus loin, et surtout mieux contrôler l’utilisation de l’argent public.

    Toutes ces réflexions n’ont rien à voir avec le sexe des travailleurs, salariés ou non. Merci, cher R.L., de l’avoir réalisé puis corrigé. Il n’y a que les sots qui restent aveuglés 🙂

    N.B. Pas d’accord avec vous sur la TVA et la CSG. Mais c’est une question de philosophie. Personnellement, je préfère le socio-libéralisme au libéralisme. Le déficit de la Sécurité sociale (qui n’est pas la dette, environ égale à 10 % de l’ensemble de notre dette publique) est passé de 13,3 milliards d’euros en 2012 (il avait atteint 23,9 milliards en 2010!), quand le couple Sarkozy/Fillon a quitté les affaires, à 0,4 milliard d’euros en 2017, quand Marisol Touraine aura fini son mandat de cinq ans. Chapeau pour elle, car arriver à ne pas trop augmenter la dette, c’est actuellement un tour de force.

    Réponse
    Merci d’admettre que je ne suis pas sot, ce qui serait incompatible avec votre assiduité à me lire. Si le bilan du président Hollande et de Mme Touraine était aussi positif que vous le dites, il n’aurait pas créé
    600 000 chômeurs de plus en cinq ans. L’orientation « philosophique » qui nous oppose n’est pas celle que vous croyez. Il y a deux classes de Français, ceux qui travaillent et ont à peu près tout (emploi, retraite, assurances-maladie) et ceux qui ne travaillent pas ou travaillent trop peu. La question centrale de la crise française, c’est donc le chômage, celle qui a empêché M. Hollande de se présenter de nouveau, celle qui a ruiné la réputation de la gauche. M. Fillon, en dehors de ses démêlés judiciaires, n’est pas un monstre. Son objectif n’est pas d’accabler les Français, ce qui serait un projet absurde dans une démocratie soumise au suffrage universel, mais de créer massivement des emplois. M. Macron veut améliorer les méthodes du hollandisme, M. Fillon veut favoriser les entreprises et les particuliers pour créer les conditions d’un recrutement massif. C’est la seule réforme qui vaille, toutes les autres nous conduisant, notamment avec Hamon-Mélenchon et surtout avec Le Pen, à la destruction de notre économie.
    Cela dit, M. Macron reste une alternative à Mme Le Pen. Les démocrates le savent.

    R.L.

    • Liberty8 dit :

      Alors là, je vois rouge ! Tourraine a été et est le fossoyeur de la médecine libérale. Grâce à elle, vous aurez bientôt une médecine de dispensaire !
      Faire son apologie sur un site médical c’est risquer le lynchage médiatique!
      Je pourrais remplir des pages de ce qu’elle a fait de travers à défaut de ne rien faire d’utile. Mais ce n’est pas le sujet ici.
      Emprunter même à taux zéro est une ineptie. Un jour ou l’autre ce seront des entreprises privées qui rachèteront notre dette, comme cela c’est passé en Argentine avec tout ce que cela comporte de mesure anti-démocratiques!
      Je ne souscris en rien à votre discours utopique !

    • Je n’ai pas dit que le bilan Hollande était bon puisqu’il est mauvais en terme d’emplois. Par contre, le bilan de Mme Touraine est correct, reconnaissez-le. Vous y croyez vraiment à un « recrutement massif » ? Il ne faut pas rêver. Ce sera plus long que prévu. François Fillon s’est lié avec des gens peu recommandables, qu’il est désormais incapable de modérer; mais c’est trop tard. Des caricatures au relent antisémite, c’est inouï, en France et en 2017. Entièrement d’accord avec vos deux dernières phrases.

      • Michel de Guibert dit :

        Euh… votre candidat favori n’était-il pas conseiller de François Hollande puis ministre de l’économie ?
        Et vous voulez continuer avec le même !

  3. admin dit :

    admin
    Ne pas croire au plan Fillon, dire que ça prendra du temps (ce qui n’est pas faux), refuser de s’engager dans un effort national de création d’emplois parce que ce serait trop compliqué ou impossible, c’est rejoindre M. Hamon qui, découvrant la difficulté à créer des postes de travail, efface le travail et paie les gens à ne rien faire. Je ne crois pas aux miracles, mais je crois à la possibilité de renverser la courbe du chômage, parce que cela a été fait en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en Espagne et dans beaucoup de pays où on a pris le taureau par les cornes. Nous sommes dans cette affaire, victimes d’un monstrueux mensonge, celui qui, depuis Mitterrand, affirme qu’on a tout fait contre le chômage, celui qui lie notre déclin à l’euro, alors qu’il s’agit de désindustrialisation et de découragement national, celui qui prétend sauver le pays au moyen d’une générosité sans bornes alors que, pour le sauver vraiment, il faut d’abord et avant tout donner aux gens un bon boulot. Je ne crois pas aux chances de M. Fillon de remonter la pente. Mais je ne désarmerai jamais : gauche, droite, là n’est pas la question. Il s’agit de soigner la maladie principale qui frappe la société française. Pour entreprendre cette thérapie, il faut une volonté inébranlable.
    R.L.

    • Michel de Guibert dit :

      Le chômage est une plaie, pas seulement en termes économiques, mais aussi en termes sociaux par tous les déséquilibres qu’il engendre, d’autant plus que le seul horizon proposé aux jeunes est le consumérisme.
      Malheureusement trop de nos contemporains raisonnent en termes de défense des avantages acquis, ce qui va à l’encontre d’une politique de réduction du chômage.
      Et, parallèlement l’écart se creuse de manière gigantesque et indécente entre les hauts revenus et les bas revenus, ce qui ne fait qu’augmenter les sentiments d’injustice et de frustration.
      Notre pays a cependant des atouts, notamment une démographie bien meilleure que celle de la plupart de nos voisins.
      Il nous faut des dirigeants ayant le sens du bien commun, un peu d’humilité, et ne cédant pas à la démagogie.

      Réponse
      D’accord à 100 %.
      R.L.

    • Quand vous écrivez : « il faut d’abord et avant tout donner aux gens un bon boulot », mais c’est exactement le programme du mouvement « En Marche ! ». En insistant sur la dédramatisation d’un échec (ce qui donnera une impulsion nouvelle à l’entrepreneuriat), et sur la formation continue (étatisation de Pôle Emploi, qui est totalement inefficace).

      A bientôt. 🙂

      Réponse
      Je n’ai pas dit que le programme Macron est vide, mais qu’il est timide sur le plan macroéconomique. Celui de M. Fillon est plus résolu en ce sens qu’il change la structure du budget. Mais je crois qu’il faut que nous arrêtions cette discussion. Je défends des idées, je ne donne tort à personne, sauf aux extrêmes.
      R.L.

    • Liberty8 dit :

      D’accord sur tout … quelle tristesse de voir le gouffre arriver et de ne rien pouvoir faire !

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